Tous les professionnels bien évidemment connaissent le découvert autorisé qui fait d'ailleurs souvent l'objet d'une mise en place dès l'ouverture du compte professsionel. Toutefois, il existe d'autres solutions moins connues pour financer sa trésorerie.
Le découvert autorisé est une autorisation accordée par la banque à une entreprise pour permettre de faire face à des décalages de trésorerie réguliers. Cette autorisation permet à l'entreprise d'avoir un compte débiteur jusqu'à un montant maximal prédéfini par la banque. Un contrat écrit est établi entre l'entreprise et la banque, précisant les conditions d'utilisation du découvert, notamment la durée, le montant et le taux d'intérêt (agios).
Le découvert autorisé n'a pas de date d'échéance fixe, mais il est généralement accordé pour une période d'un an. Cependant, la banque a le droit de résilier le contrat à tout moment, à condition de justifier sa décision et de respecter un préavis de 60 jours. Le coût du découvert autorisé est constitué d'intérêts proportionnels à la somme utilisée et à la durée du découvert. Les intérêts sont calculés trimestriellement et font l'objet d'une facturation détaillée, auxquels s'ajoutent des frais et commissions.
Il est important de noter que les banques font preuve de vigilance lorsqu'elles accordent une autorisation de découvert afin de ne pas être accusées de financer abusivement des entreprises en difficulté financière.
Le crédit à court terme est un prêt accordé à une entreprise pour faire face à des situations entraînant des décalages de trésorerie plus importants ou de plus longue durée. Ces décalages peuvent survenir en raison d'une augmentation exceptionnelle de l'activité ou d'un cycle d'exploitation spécifique, comme une période saisonnière.
Un contrat écrit est établi entre l'entreprise et la banque, détaillant les conditions d'utilisation du crédit à court terme, telles que la durée, le montant, le taux d'intérêt, le mode de remboursement et les conditions de renouvellement. Le coût du crédit à court terme est composé d'intérêts proportionnels à la somme utilisée et à la durée du prêt. L'entreprise peut commencer à rembourser dès qu'elle perçoit ses premières rentrées de fonds résultant de ses ventes.
Le crédit de campagne est spécialement conçu pour répondre aux besoins de trésorerie des entreprises dont l'activité est saisonnière. Il s'agit d'un prêt accordé à l'entreprise afin de couvrir les périodes creuses de son activité.
Ce type de crédit à court terme permet à l'entreprise de faire face à ses obligations financières pendant les périodes où ses rentrées de fonds sont limitées. Par exemple, une entreprise touristique qui connaît une forte affluence pendant les mois d'été peut utiliser le crédit de campagne pour couvrir ses frais pendant la basse saison.
Comme pour tout type de prêt, un contrat écrit est établi entre l'entreprise et la banque, détaillant les conditions d'utilisation du crédit de campagne. Ce contrat précise notamment la durée du prêt, le montant accordé, le taux d'intérêt appliqué, le mode de remboursement et les conditions de renouvellement éventuel.
Le coût du crédit de campagne est constitué d'intérêts qui sont proportionnels à la somme utilisée et à la durée du prêt. Ces intérêts sont calculés en fonction du montant effectivement utilisé par l'entreprise. Il est important de noter que pour les banques, accorder un crédit de campagne est considéré comme un risque élevé. En effet, ce type de prêt est basé sur des ventes futures hypothétiques, ce qui rend le remboursement moins certain. En conséquence, la banque peut demander une garantie, telle que le nantissement du stock de marchandises, afin de se prémunir contre les risques encourus.
Le taux maximal autorisé pour les crédits immobiliers dépasse désormais les 5 % pour les prêts sur vingt ans ou plus, à 5,09 % ce 1er juillet, contre 4,68 % en juin. Pour les emprunts sur dix à dix-neuf ans, il atteint 4,84 %. Ces niveaux sont en constante augmentation depuis le printemps [...]
Au 3ème trimestre 2022, le taux moyen des crédits à l'équipement augmente par rapport au trimestre précédent (1,72 % après 1,27 %), ainsi que celui des crédits à l'immobilier d'entreprise (1,59 % après 1,3 %).